concert de soutien (hot gang)

Jeudi 10 novembre Concert de solidarité avec le Collectif Libertaire, contre la répression en particulier.

A partir de 20h30 au bar Les Toqués (rue Pierre Sémard Périgueux -Le Toulon).

Avec le groupe de rock HOT GANG.

Entrée 5€ donnant droit à une boisson au bar.

affiche concert 10 11

G-20 Repression à Nice

Mardi dernier, le 1 novembre à 7h du matin, les camarades Xabier U., Adrián A. et Miguel A. (de Pamplona- Iruña, Madrid et Logroño) ont été déténus avant les mobilisations qui devaient avoir lieu le même jour à Nice en rélation au G20 à Cannes.

 

Leur voiture a été fouillée et leurs affaires séquestrées.

Parmi leurs affaires: gants de travail, lunettes de protection, un piolet, deux crampons, deux batôns pliables de randonnée et un couteau moltifonction.

Mercredi, ils ont passé en comparution inmediate et ils ont été condamnés à 4 mois de prison chaqu’un et à une interdiction de la région des Alpes-Maritimes pour les prochaines 3 ans pour “possesion et transport des armes de sixième catégorie et tentatif d’organisation des actes violents contre les personnes”.

Comme arme de sixième catégorie est considérée tout objet susceptible d’être utilisé comme arme à un moment donné. Ils se trouvent en ce moment dans la prison de Nice (12, rue de la Gendamerie) où ils restéront pendant tout le mois prochain.

Le procès a été partial, et ils ont été démandés s’ils appartenaient à des mouvements sociaux, et s’ils participaient à des manifestations.

Ils ont été demandés de justifier la façon dont ils avaient financé leur voyage et les motifs pour le faire.

Le procès a été une farse, et l’idéologie libertaire des accusés a été déterminante pour leur condamnation.

Depuis Iruña on condamne cet acte abusif, et on desire exprimer notre solidarité à ces trois personnes qui vont souffrir cette peine à cause de leur convictions politiques.

Forum antirépression 2011 à Poitiers

Samedi 26 et dimanche 27 novembre

Maison du peuple, 21 bis rue Arsène Orillard Programme 

– Samedi:

– à 14h accueil puis projection du film Silence du fleuve et débat sur l’immigration. Film consacré aux massacres des algériens le 17 octobre 1961 à Paris suivi d’un débat sur l’immigration avec Mehdi Lallaoui, réalisateur du film et des collectifs de sans papiers.

– à 19h : table ronde entre les divers collectifs et individus présents.

Cette table ronde aura pour objectif de confronter les expériences personnelles et collectives ; de débattre sur les stratégies à adopter en garde à vue, face à la justice, face aux avocats… et cela afin de s’organiser et de construire une mobilisation contre la répression.

dimanche:

* à 10h : intervention et débat sur Fontex. Débat sur l’immigration consacré en particulier à Frontex, l’agence européenne pour la gestion et la coopération opérationnelle aux frontières extérieures.

Pour tout renseignement:

http://www.antirep86.fr

soiree antirep a poitier

 

soirées de soutien coop’equita

Les deux soirs il y aura des concerts, PANG PUNG musique indonésienne, et SEX DRUGS AND REBETIKO musique populaire grecque, des boissons et des sandwiches locaux.

A Bordeaux, le vendredi 18 novembre, la soirée débutera vers 19h et les concerts vers 20h à l’athénée libertaire.

A Bourdeilles, le samedi 19 novembre, la soirée (qui se déroulera à la salle des fêtes)commencera à 18h00

  Une rencontre avec les producteurs de la coop’equita (coopérative alimentaire à Bordeaux, autogérée par les syndicalistes de la CNT, dont les paysans du STTE Dordogne), suivie d’un repas sur réservation (s’inscrire auprès d’axel 06 98 89 78 78) à 19h30, puis des concerts à 21h (qui seront eux-mêmes suivis d’un boeuf, amenez vos instruments…).

Cette soirée fait suite à un contrôle subi le 23 juillet dernier à la coop’equita.

La répression des fraudes nous a forcé à souiller 115kg de viande d’agneau non estampillés par un abattoir, un gaspillage scandaleux dont la suite « répressive » est encore attendue.

Plus de deux mois après le contrôle, on n’a reçu qu’un rapport de contrôle pointant les aspects non conformes de la coopérative.

On ne sait donc pas encore quelles en seront les conséquences (notamment financières).

Dans le doute et de manière à constituer un fonds de réserve pour la coop’équita, on organise ces concerts de soutien.

A la coop’équita, nous pensons que les circuits courts sont les seuls capables d’assurer une garantie aux mangeur.euse.s sur la qualité des aliments qu’ils achètent.

Nous estimons par ailleurs que certaines obligations faites aux paysan.ne.s relèvent plus de logiques commerciales et/ou à tendance totalitaire que sanitaires, que ce soit par rapport aux cultures végétales :

-contrôle des semences (catalogue officiel) et des plantes médicinales…

ou à l’élevage :

-obligation de passage dans un abattoir « agréé », normes sévères (couteuses) et en évolution constante pour la découpe et la transformation, et récemment le puçage électronique obligatoire des brebis et des chèvres.

 

En espérant vous voir nombreux.ses les 18 et 19 novembre prochains, salutations paysannes et libertaires, le STTE 24/33

soirée de soutien à Périgueux

rendez vous le 24 septembre à partir de 18h au bar  « l’écume des jours » à Périgueux en soutien aux exculpéEs et aux squatteurEUsE qui passeront au tribunal le 05 octobre à 16h  et le 06 octobre à 14h et 16h

affiche24sep

Les ExculpéEs 24: soirée projection/débat à l’athénée libertaire à Bordeaux

afficheproces

…Nous avons alimente leurs fantasmes pendant 48 heures…
Pourtant nous avons toujours été clairEs :
….Nous ne souhaitons pas de bonheur à nos ennemis…
GardéEs à vue pendant 48 heures, passés à la limite de l’anti-terrorisme avec perquiz
dans un squat à Périgueux pour un soi disant « flagrant délit » pour des tags à
caractère anarchistes sur des bâtiments publics et dégradation sur des voitures…

c’est pour eux, des menaces de mort et d’intimidations envers l’état et ses
représentants…
Nous passons en correctionnelle le 5 octobre 2011 à 16 heures au tribunal de
Périgueux.
Pendant 48 heures flicailles et journaleux se sont lâchés sur nos têtes mélant désir,
fantasmes …envie d’avoir les projecteurs de la scène pointés sur eux…Ils /elles ont
été déçuEs ,… frustréEs,ils/elles veulent nous faire manger…
les « EXculpéEs »

Le 23 septembre,à l’athénée libertaire à Bordeaux,nous organisons une
soirée projection débat infokiosque en soutien dès 20 heures..

Attaques maffieuses à Montreuil

Dimanche 24 juillet 2011

Hier, samedi 23 Juillet, le squat dit « la MQP » a été pris d’assaut par  une troupe d’hommes commandés par un type se disant le nouveau propriétaire.

N’étaient alors présents dans la maison qu’un couple et leur  fils d’un an.

Les assaillants ont pénétré dans les lieux, y détruisant le maximum de mobilier (vitres, portes, meubles, cuisine, compteur EDF…).

De nombreuses personnes ont naturellement accouru sur place, ce qui eut pour effet de faire partir les assaillants.

Mais pour un temps seulement,  car depuis hier ils reviennent régulièrement et les attaques se font de plus en plus violentes.

Il n’y a aucun dialogue possible.

Pour exemple, un  rendez vous était fixé aujourd’hui Dimanche 24 Juillet entre le habitants  et le soi-disant propriétaire :

-les habitants qui s’y sont rendus se sont  fait frappés.

Après quoi la petite armée est revenue devant la maison, l’attaquant sans discontinuer pendant une demi-heure sous le regard  complaisant des policiers.

Résultat de cette dernière attaque :

-un  camarade a reçu un pavé dans le visage :

-il est à l’hôpital et a très  certainement le nez cassé ; une employée de la mairie venue sur place à  titre personnel s’est faite gazer et porte plainte.

Notons qu’en  repartant, le convoi automobile des assaillants était escorté par les  flics, ce qui renforce l’hypothèse d’un coup monté en collusion avec des  responsables montreuillois.

Il n’y avait et il n’y a toujours pas de procédure pouvant justifier  l’expulsion de la MQP.

De plus, l’homme qui se dit propriétaire n’a montré  aucun titre de propriété jusqu’à présent.

Ce dernier travaille en fait  pour I@D (Immobilier @ Domicile) , un gros groupe immobilier. I@D se présente comme une agence virtuelle.

Leur argent cependant n’est pas  virtuel, et les hommes qui les accompagnent ont été vus recevant des  billets pour leurs bons services.

Leur chef et patron menace verbalement d’autres squats de Montreuil.

Des nouvelles suivront bientôt.

nuit du 4 aôut

On aurait voulu saboter les « Nuits du 4 août » que l’on ne s’y serait pas pris autrement :

annoncer aux organisateurs de la fête, à trois semaines de l’événement, qu’elle était interdite, « pour raisons de sécurité ».

Nul n’ignore que de nos jours les opérations politiques les plus louches se trament à peu près toutes derrière des « raisons de sécurité ».

Cette fois-ci, c’était donc la préfecture de Haute-Vienne et la mairie d’Eymoutiers, où devaient se dérouler les festivités, qui parlaient d’une seule voix.

Elles arguaient du déferlement de « populations à risque » et du fait que les organisateurs auraient été « manipulés par l’ultra-gauche ».

Tout ce radotage trop connu n’exprime que la vieillesse d’un monde, qui voit sa fin venir dans chaque nouveau visage qui surgit.

Malheureusement pour les autorités, le plateau de Millevaches étant ce qu’il est, il s’est trouvé une commune proche pour accepter au pied levé d’accueillir les Nuits du 4 août, et sauver ainsi et la fête et l’honneur.

C’est donc à Peyrelevade, sur le versant corrézien du plateau, que se dérouleront les Nuits du 4 août. Rien n’a changé de ce qui était programmé, tout a été adapté aux nouvelles conditions.

Ce fut seulement un petit surcroît de travail pour les organisateurs.

Mais cela n’est rien : ce n’est pas tous les jours que l’on a le privilège d’organiser une fête interdite.

Et puis, de vous à moi, peut-on rêver plus franche reconnaissance de la nécessité politique des Nuits du 4 août que cette tentative ratée de les empêcher ?

Venez nombreux.

Nous comptons sur vous pour rencontrer la population de ce plateau qu’on dit désert et qui est pourtant si bien habité, pour lui manifester votre respect en respectant ses lieux et ses rythmes de vie, pour construire avec elle et avec tous ceux qui viendront de partout un moment d’intensité fait de rêves, de réflexion et de joie pour en finir avec le vieux monde.

Quatre ans de prison pour avoir tenté de voler du foie gras

Récidiviste, l’homme était accusé d’avoir volé des boîtes de foie gras à Saint-Laurent-sur-Manoire (Dordogne) samedi

 

À première vue, on ne peut s’empêcher de penser que c’est cher payé pour une tentative de vol de quelques boîtes de foie gras. Mais c’est ce que l’on peut appeler l’effet « peine plancher ». Un Périgourdin, onze condamnations à son casier judiciaire, était hier accusé de s’être introduit dans la nuit de samedi dans la conserverie Pierre Champion à Saint-Laurent-sur-Manoire pour voler des boîtes de foie gras. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Périgueux, dans le cadre d’une comparution immédiate, à 4 ans de prison ferme.

Vigile alerté

Cet homme de 24 ans, sans ressources, sorti de prison en février et domicilié à Périgueux, était samedi soir avec un copain de Périgueux, âgé de 26 ans. Ils se rendaient en scooter à Lalinde.

Dans la soirée, sur la route du retour, ils ont expliqué qu’ils étaient tombés en panne à Saint-Laurent-sur-Manoire et se sont garés sur le parking de la conserverie. Selon leur version, ils auraient commencé par chercher un moyen de réparer le scooter. Puis voyant une vitre cassée, ils se seraient « bêtement », selon leurs avocats, introduits dans la conserverie avant de ressortir sans rien prendre.

Le vigile, de son côté, a été alerté par l’alarme. À son arrivée dans le local, il a constaté que les boîtes de foie gras étaient à terre. C’est à ce moment-là qu’il voit les deux hommes dans une voiture. Une amie serait venue les chercher après la panne de scooter selon les prévenus. Mais les deux Périgourdins ont alors été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue. Les faits ont finalement été qualifiés de « vol avec deux circonstances aggravantes ».

« C’est la loi »

« Il y a beaucoup de coïncidences, mais pas beaucoup de faits », a plaidé Me Ramos, l’avocate de l’homme de 24 ans. Estimant qu’il y avait des « doutes sérieux » sur la culpabilité de son client, elle a plaidé la relaxe. Les juges l’ont finalement condamné à quatre ans de prison pour tentative de vol car l’homme était en état de double récidive, quatre mois après être sorti de prison. C’est donc la peine plancher qui a été appliquée.

« C’est effectivement très lourd pour une tentative de vol de boîtes de foie gras, mais c’est la loi. Les juges sont aussi soumis à la loi », a commenté la présidente du tribunal face à l’homme oscillant entre désespoir et colère, lorsqu’il a été menotté pour partir en prison. Il envisage de faire appel de la décision. Son acolyte, pour qui la récidive n’avait pas été retenue, a été condamné à 210 heures de travaux d’intérêt général.