Attaques maffieuses à Montreuil

Dimanche 24 juillet 2011

Hier, samedi 23 Juillet, le squat dit « la MQP » a été pris d’assaut par  une troupe d’hommes commandés par un type se disant le nouveau propriétaire.

N’étaient alors présents dans la maison qu’un couple et leur  fils d’un an.

Les assaillants ont pénétré dans les lieux, y détruisant le maximum de mobilier (vitres, portes, meubles, cuisine, compteur EDF…).

De nombreuses personnes ont naturellement accouru sur place, ce qui eut pour effet de faire partir les assaillants.

Mais pour un temps seulement,  car depuis hier ils reviennent régulièrement et les attaques se font de plus en plus violentes.

Il n’y a aucun dialogue possible.

Pour exemple, un  rendez vous était fixé aujourd’hui Dimanche 24 Juillet entre le habitants  et le soi-disant propriétaire :

-les habitants qui s’y sont rendus se sont  fait frappés.

Après quoi la petite armée est revenue devant la maison, l’attaquant sans discontinuer pendant une demi-heure sous le regard  complaisant des policiers.

Résultat de cette dernière attaque :

-un  camarade a reçu un pavé dans le visage :

-il est à l’hôpital et a très  certainement le nez cassé ; une employée de la mairie venue sur place à  titre personnel s’est faite gazer et porte plainte.

Notons qu’en  repartant, le convoi automobile des assaillants était escorté par les  flics, ce qui renforce l’hypothèse d’un coup monté en collusion avec des  responsables montreuillois.

Il n’y avait et il n’y a toujours pas de procédure pouvant justifier  l’expulsion de la MQP.

De plus, l’homme qui se dit propriétaire n’a montré  aucun titre de propriété jusqu’à présent.

Ce dernier travaille en fait  pour I@D (Immobilier @ Domicile) , un gros groupe immobilier. I@D se présente comme une agence virtuelle.

Leur argent cependant n’est pas  virtuel, et les hommes qui les accompagnent ont été vus recevant des  billets pour leurs bons services.

Leur chef et patron menace verbalement d’autres squats de Montreuil.

Des nouvelles suivront bientôt.

nuit du 4 aôut

On aurait voulu saboter les « Nuits du 4 août » que l’on ne s’y serait pas pris autrement :

annoncer aux organisateurs de la fête, à trois semaines de l’événement, qu’elle était interdite, « pour raisons de sécurité ».

Nul n’ignore que de nos jours les opérations politiques les plus louches se trament à peu près toutes derrière des « raisons de sécurité ».

Cette fois-ci, c’était donc la préfecture de Haute-Vienne et la mairie d’Eymoutiers, où devaient se dérouler les festivités, qui parlaient d’une seule voix.

Elles arguaient du déferlement de « populations à risque » et du fait que les organisateurs auraient été « manipulés par l’ultra-gauche ».

Tout ce radotage trop connu n’exprime que la vieillesse d’un monde, qui voit sa fin venir dans chaque nouveau visage qui surgit.

Malheureusement pour les autorités, le plateau de Millevaches étant ce qu’il est, il s’est trouvé une commune proche pour accepter au pied levé d’accueillir les Nuits du 4 août, et sauver ainsi et la fête et l’honneur.

C’est donc à Peyrelevade, sur le versant corrézien du plateau, que se dérouleront les Nuits du 4 août. Rien n’a changé de ce qui était programmé, tout a été adapté aux nouvelles conditions.

Ce fut seulement un petit surcroît de travail pour les organisateurs.

Mais cela n’est rien : ce n’est pas tous les jours que l’on a le privilège d’organiser une fête interdite.

Et puis, de vous à moi, peut-on rêver plus franche reconnaissance de la nécessité politique des Nuits du 4 août que cette tentative ratée de les empêcher ?

Venez nombreux.

Nous comptons sur vous pour rencontrer la population de ce plateau qu’on dit désert et qui est pourtant si bien habité, pour lui manifester votre respect en respectant ses lieux et ses rythmes de vie, pour construire avec elle et avec tous ceux qui viendront de partout un moment d’intensité fait de rêves, de réflexion et de joie pour en finir avec le vieux monde.

Quatre ans de prison pour avoir tenté de voler du foie gras

Récidiviste, l’homme était accusé d’avoir volé des boîtes de foie gras à Saint-Laurent-sur-Manoire (Dordogne) samedi

 

À première vue, on ne peut s’empêcher de penser que c’est cher payé pour une tentative de vol de quelques boîtes de foie gras. Mais c’est ce que l’on peut appeler l’effet « peine plancher ». Un Périgourdin, onze condamnations à son casier judiciaire, était hier accusé de s’être introduit dans la nuit de samedi dans la conserverie Pierre Champion à Saint-Laurent-sur-Manoire pour voler des boîtes de foie gras. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Périgueux, dans le cadre d’une comparution immédiate, à 4 ans de prison ferme.

Vigile alerté

Cet homme de 24 ans, sans ressources, sorti de prison en février et domicilié à Périgueux, était samedi soir avec un copain de Périgueux, âgé de 26 ans. Ils se rendaient en scooter à Lalinde.

Dans la soirée, sur la route du retour, ils ont expliqué qu’ils étaient tombés en panne à Saint-Laurent-sur-Manoire et se sont garés sur le parking de la conserverie. Selon leur version, ils auraient commencé par chercher un moyen de réparer le scooter. Puis voyant une vitre cassée, ils se seraient « bêtement », selon leurs avocats, introduits dans la conserverie avant de ressortir sans rien prendre.

Le vigile, de son côté, a été alerté par l’alarme. À son arrivée dans le local, il a constaté que les boîtes de foie gras étaient à terre. C’est à ce moment-là qu’il voit les deux hommes dans une voiture. Une amie serait venue les chercher après la panne de scooter selon les prévenus. Mais les deux Périgourdins ont alors été interpellés par les gendarmes et placés en garde à vue. Les faits ont finalement été qualifiés de « vol avec deux circonstances aggravantes ».

« C’est la loi »

« Il y a beaucoup de coïncidences, mais pas beaucoup de faits », a plaidé Me Ramos, l’avocate de l’homme de 24 ans. Estimant qu’il y avait des « doutes sérieux » sur la culpabilité de son client, elle a plaidé la relaxe. Les juges l’ont finalement condamné à quatre ans de prison pour tentative de vol car l’homme était en état de double récidive, quatre mois après être sorti de prison. C’est donc la peine plancher qui a été appliquée.

« C’est effectivement très lourd pour une tentative de vol de boîtes de foie gras, mais c’est la loi. Les juges sont aussi soumis à la loi », a commenté la présidente du tribunal face à l’homme oscillant entre désespoir et colère, lorsqu’il a été menotté pour partir en prison. Il envisage de faire appel de la décision. Son acolyte, pour qui la récidive n’avait pas été retenue, a été condamné à 210 heures de travaux d’intérêt général.

Caluire-et-cuire. Deux arrestations à Cuire lors d’une soirée agitée

Caluire-et-Cuire. Des violences urbaines se produisent depuis ce week-end dans le quartier de Cuire-le-Bas

Depuis ce week-end, et sans raison apparente, des incidents se sont produits entre des jeunes gens de Cuire-le-Bas et les forces de l’ordre.

Les affrontements ont commencé dans la nuit de samedi à dimanche, dans le secteur de la rue du Capitaine-Ferber, où des équipages de police ont été pris à partie.

Lundi soir, la direction de la Sécurité publique a donc mis en place une SLIC (structure légère d’intervention et de contrôle). Cette opération de sécurisation s’est soldée par de nouveaux affrontements et deux interpellations, après de sérieux accrochages auxquels ont participé des jeunes gens prêts à en découdre. Dans un premier temps, un équipage a été pris à partie par un habitant du quartier, un jeune homme de 25 ans qui a copieusement insulté les policiers. Ceux-ci ont tenté de l’interpeller, mais il s’est réfugié chez lui, tandis que d’autres jeunes gens s’en prenaient aux fonctionnaires, qui ont alors fait usage d’une bombe lacrymogène. L’un des jeunes, très agressif, a eu le temps d’ameuter le voisinage.

En quelques instants, trente à quarante individus, dont certains étaient encagoulés et armés de barres de fer, se sont alors attroupés face aux policiers qui, pour se dégager, ont employé une grenade de désencerclement de type MP7, qui libèrent des plots de caoutchouc au niveau des jambes.

Après ce premier accrochage, de nombreux équipages de police ont convergé dans le quartier. Le jeune homme qui s’était réfugié chez lui s’est de nouveau manifesté, appelant ses amis à la confrontation. Sous les horions, des projectiles se sont abattus sur les policiers, qui ont dû recourir à un lanceur de balles de défense.

Deux jeunes gens, dont celui à l’origine des incidents, ont été interpellés en fin de soirée, vers 23 h 30. Celui qui habite le quartier a 25 ans, l’autre qui demeure à Bron est âgé de 26 ans et ils ont été placés en garde à vue à la brigade de sûreté départementale, une unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines.

Lors de la première tentative d’arrestation, plusieurs policiers ont reçu des coups et ont été légèrement blessés.

Leur presse – Le progrès (C. M.), 06/07/2011

Labège. Un commando saccage le centre de la protection judiciaire de la jeunesse

Un commando d’une dizaine de personnes encagoulées a fait irruption, hier, vers 11 h 15, à Labège (Haute-Garonne), dans les locaux de la Direction interrégionale Sud de la protection judiciaire de la jeunesse. Une fois dans les lieux, ces personnes, visiblement bien organisées, se sont dispersées pour se ruer dans les couloirs et dans les différents bureaux « armées » de bouteilles dont elles ont déversé le contenu sur les bureaux et les ordinateurs. Un liquide marron au relent d’ammoniaque et qui pourrait contenir de l’urine et des excréments humains.

Aspergé de lacrymogène

Les membres du commando se sont également emparés de plusieurs extincteurs qu’ils ont, là encore, déversés sur les bureaux. Un employé qui tentait de s’interposer a été copieusement arrosé de gaz lacrymogène. Certains ont aussi rédigé sur des murs : « Nique la justice » et « Porcs ». Cinq minutes après être entré, le commando est ressorti en courant non sans avoir lancé plusieurs dizaines de tracts qui contiendraient des propos injurieux sur l’action éducative menée par la protection judiciaire de la jeunesse. Des écrits que les gendarmes ont saisis dans l’espoir d’identifier leurs auteurs et l’ordinateur avec lequel ils ont été rédigés. La section de recherches de Toulouse, en charge de l’enquête, a également fait procéder à des relevés de traces et d’indices sur les tags et dans les différents lieux où a sévi le commando.

Michel Valet, le procureur de la République de Haute-Garonne, fait savoir que « tout laisse à penser qu’il s’agit de l’action de gens qui veulent manifester leur opposition aux réponses apportées en matière de lutte contre la délinquance des mineurs ». Un durcissement de ces réponses, souhaité par le gouvernement, est actuellement en cours d’élaboration. Michel Valet indique également que « les agents de la PJJ n’ont pas fait l’objet de violence physique même si cet acte, qui n’a finalement fait que peu de dégâts, les a profondément choqués ».

Cette affaire survient quelques semaines après celle d’Orvault, en Loire-Atlantique, où un mineur délinquant placé dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de cette ville s’était suicidé. Des gens avaient alors écrit sur les murs de la PJJ de Nantes : « L’EPM tue ».

expulsion!!!!

 

Le village kon’kret déménage

 

8H30,ça frappe sec à la porte… «  police ouvrez… »

 

Deux squatteureuses,prennent leur temps pour répondre… «  alors,ouvrez »

 

«  on est à poil…deux minutes,on va pas vous faire le plaisir de nous matter dans notre pelage naturel… »

 

Dehors,une fine équipe,une vingtaine de keufs,de différentes composition ,gilet par balle et tenue estivale…

 

Un peu déçus..  «  à la perqu’iz..on nous avait promis plus de monde… »…

 

Un ventripotent,costumé comme il se doit, carte à la main pour justifier de son identité,mâchant nerveusement un chewing-gum ,nous déverse sa frustration des accueils précédents…visiblement la digestion n’a pas été simple…

 

Serrurier, dépanneuse, entreprise de déménagement,entreprise plomberie façade,une dizaine de personnes de la ville de Périgueux…

 

Tous dans l’attente des ordres de môssieur,qui prend son pied dans ses propos autoritaires..tout le monde obéit…même si ça souri,..pas nous…on prend le temps et on fait vent …on écoute d’une oreille…

 

Des mots échangés lui donne le ton..pas d’autorité sur nous… «  ça fait peur des pauvres qui se rebiffent et qui n’ont pas peur de toi,l’assisté… »

 

On récupère nos affaires,tranquillement et on s’assoit pour regarder ce spectacle…le comico est tellement énervé qu’il aide les collabos de déménageurs à retirer nos meubles de haut standing…

Ca s’agite,ça pose des questions…,ça filme,ça prend des photos…

Toute une matinée pour nous vider…

 

Ils nous disent aurevoir,on leur dit à bientôt…

 

VK