Appel à une semaine d’action et de solidarité avec les « otages » de Khimki

Nous appelons tous les gens qui ne sont pas insensibles à l’injustice, d’être solidaires des militants persécutés Denis Solopov, Maxime Solopov et Alekseï Gaskarov. Ils sont devenus otages d’une
histoire hallucinante autour de la forêt de Khimki – histoire de l’opposition de la société civile russe en formation à la junte des fonctionnaires avares et corrompus. Cette histoire a fait une
triste publicité à Khimki, cette banlieue nord de Moscou, en Russie et ailleurs.

 

L’automne 2010, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont passé trois mois en prison suite à de fausses accusations portées contre eux ; actuellement, ces dernières ne tiennent pas debout devant le
tribunal. L’instruction a usé de menaces et de tortures, autant que de faux témoins (mouchards de la police). La prochaine audience pénale aura lieu le 14 avril.

 

Le jeune peintre Denis Solopov est détenu dans une maison d’arrêt de Kiev nommée « Loukianovka » (SIZO No 13) dans des conditions inhumaines, les prisonniers entassés dans leurs cellules doivent
dormir tour à tour.

Malgré le fait que Denis soit reconnu réfugié sous le mandat de l’UNHCR, et a donc le droit à la protection, le Service des migrations de l’Ukraine a refusé sa demande d’asile. Juste après ce
refus il a été arrêté, ce qui veut dire que le Service des migrations a abusé de son autorité, dénonçant Denis à la police locale… La durée de sa détention provisoire est de 40 jours et se
termine le 11 avril, après quoi il doit soit être libéré, soit mis en maintenu en détention en vue d’extradition, ce qui peut durer jusqu’à un an et demi.

 

Ces trois personnes sont persécutées pour une participation présumée à la manifestation du 28 juillet 2010 contre la déforestation destinée à faire place nette à la construction d’une autoroute à
péage reliant Moscou à St-Petersbourg et contre l’arbitraire de la municipalité de Khimki (dont le bâtiment avait été légèrement endommagé lors de l’action). Pourtant, cette manif a été une
riposte à l’attaque d’une bande d’extrême-droite payée par le sous-traitant contre le campement des éco-activistes [qui occupaient une partie de la forêt au niveau du chantier]. L’autoroute à
péage est construite d’après un plan dont le seul fondement est la corruption ; les uniques bénéficiaires sont quelques oligarques et des fonctionnaires pourris, ainsi que la direction du groupe
français « Vinci » qui dirige la construction de l’autoroute. Les défenseurs de la forêt et les militants sociaux de Khimki sont victimes d’agressions et de persécutions incessantes. Deux
journalistes et militants, Mikhaïl Beketov et Constantin Fetissov, ont été attaqués et gravement mutilés.

 

Partout en Russie et dans le monde entier, des gens luttent pour leurs droits sociaux, pour leur vraie liberté et non celle d’acheter et de vendre. La vie de la planète est partout menacée, mais
ni la catastrophe nucléaire au Japon, ni l’accident pétrolier dans le golfe de Mexique, ni les incendies des forêts russes n’arrêtent ceux qui ont soif de fric. Quand nous nous unissons, nous qui
pensons que le monde n’est pas à vendre, nous devenons plus forts. Deux fois déjà, des gens de divers pays et villes (des USA jusqu’en Chine) ont participé aux « Journées d’action internationales
en solidarité avec M. Solopov et A. Gaskarov ». Résultat, Maxime et Alekseï ont été mis en liberté, la déforestation et la construction de l’autoroute suspendues, de nouveaux réseaux de solidarité
se sont créés à travers le monde, au-delà des frontières.

 

Nous nous rendons bien compte que seuls, nous ne pourrons rien faire. C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui ne sont pas indifférents à pendre part à une nouvelle semaine d’action
internationale, du 2 au 9 avril 2011
. Faites des piquets de grève devant les ambassades d’Ukraine, revendiquez la mise en liberté immédiate de Denis Solopov. Organisez des manifs près
des ambassades de Russie, demandez d’arrêter les poursuites judiciaires contre Alexeï Gaskarov et Maxime Solopov et de stopper la déforestation à Khimki.

Manifestez devant les antennes du groupe « Vinci », exigez qu’ils renoncent au projet de construction de l’autoroute qui doit passer à travers la forêt de Khimki.

 

La solidarité est notre arme !

 

Veuillez nous faire part de vos actions solidaires, envoyez-nous les copies de vos lettres, télécopies et publications à l’adresse électronique : info at khimkibattle point org

 

Pour plus d’information :

http://khimkibattle.org/

info at khimkibattle point org

Tel. : +7-915-212-74-17

 

Campagne pour la libération des otages de Khimki

 

Source : Indymedia Paris

ARRÊT DES EXPULSIONS (BELGIQUE)

Réunion le 28 mars pour arrêter les expulsions à l’aéroport par tous les moyens possibles.

 

PROPOSITIONS BIENVENUES.

19 heures, au GESU, rue Traversière, 2 à St Josse (Botanique)
Voix Sans Frontières/Stemmen zonder Grenzen est à la recherche de volontaires désirant visiter des détenus en centre fermé et/ou aller à l’aéroport parler avec les passagers des vols susceptibles
d’être utilisés pour une expulsion et/ou proposer d’autres actions.

Qu’est ce que Voix Sans Frontières/ Stemmen zonder Grenzen (VSF/SZG) ?

VSF/SZG est un groupe de volontaires qui tentent, autant que possible, de relayer à l’extérieur des centres fermés la voix des migrants qui y sont enfermés et sont menacés d’expulsion.

En portant à l’extérieur leurs récits, nous essayons de les soutenir et de résister à la politique actuelle de migration « à la petite semaine ».

En effet, enfermer les migrants ne change en rien les raisons qui les poussent à l’exil. C’est pourquoi nous recherchons des volontaires pour :

Pouvoir visiter des migrants détenus

De nos jours, des centaines de migrants sont détenus dans des centres fermés tels que le 127bis à Steenokkerzeel, « De refuge » à Bruges ou encore les centres fermés de Vottem près de Liège ou de
Merksplas.

 

La plupart d’entre eux n’ont pas ou peu de visites et sont ainsi isolés, tenus à l’écart de la société. Par une pression physique et psychologique quotidienne, les autorités tentent de les
forcer à retourner dans les pays qu’ils ont fuis.

 

Les visiter créé un pont entre eux et l’extérieur, leur met du baume sur le cœur en les sortant de leur isolement, et permet de récolter des informations importantes.

Aller à l’aéroport parler avec les passagers

Quand nous apprenons qu’un migrant désire résister à son expulsion, nous essayons alors d’aller parler avec les passagers du vol sur lequel il serait expulsé.

Nous leur expliquons la situation du migrant et les manières de protester s’ils désirent s’opposer à une expulsion sur leur vol..

Imaginer plein d’autres actions

Il est important que les gens viennent sur place pour que l’on voit combien sont motivés par ce(s) projet(s). Si réellement ce n’est pas possible ce soir là, n’hésitez pas à nous envoyer un mail
à cette adresse pour nous faire part de vos envies:

 

Voiceswithoutborders@riseup.net

 

 

Pas de frontières, pas d’états,

arrêt des expulsions!

 

NL