G-20 Repression à Nice

Mardi dernier, le 1 novembre à 7h du matin, les camarades Xabier U., Adrián A. et Miguel A. (de Pamplona- Iruña, Madrid et Logroño) ont été déténus avant les mobilisations qui devaient avoir lieu le même jour à Nice en rélation au G20 à Cannes.

 

Leur voiture a été fouillée et leurs affaires séquestrées.

Parmi leurs affaires: gants de travail, lunettes de protection, un piolet, deux crampons, deux batôns pliables de randonnée et un couteau moltifonction.

Mercredi, ils ont passé en comparution inmediate et ils ont été condamnés à 4 mois de prison chaqu’un et à une interdiction de la région des Alpes-Maritimes pour les prochaines 3 ans pour “possesion et transport des armes de sixième catégorie et tentatif d’organisation des actes violents contre les personnes”.

Comme arme de sixième catégorie est considérée tout objet susceptible d’être utilisé comme arme à un moment donné. Ils se trouvent en ce moment dans la prison de Nice (12, rue de la Gendamerie) où ils restéront pendant tout le mois prochain.

Le procès a été partial, et ils ont été démandés s’ils appartenaient à des mouvements sociaux, et s’ils participaient à des manifestations.

Ils ont été demandés de justifier la façon dont ils avaient financé leur voyage et les motifs pour le faire.

Le procès a été une farse, et l’idéologie libertaire des accusés a été déterminante pour leur condamnation.

Depuis Iruña on condamne cet acte abusif, et on desire exprimer notre solidarité à ces trois personnes qui vont souffrir cette peine à cause de leur convictions politiques.

Forum antirépression 2011 à Poitiers

Samedi 26 et dimanche 27 novembre

Maison du peuple, 21 bis rue Arsène Orillard Programme 

– Samedi:

– à 14h accueil puis projection du film Silence du fleuve et débat sur l’immigration. Film consacré aux massacres des algériens le 17 octobre 1961 à Paris suivi d’un débat sur l’immigration avec Mehdi Lallaoui, réalisateur du film et des collectifs de sans papiers.

– à 19h : table ronde entre les divers collectifs et individus présents.

Cette table ronde aura pour objectif de confronter les expériences personnelles et collectives ; de débattre sur les stratégies à adopter en garde à vue, face à la justice, face aux avocats… et cela afin de s’organiser et de construire une mobilisation contre la répression.

dimanche:

* à 10h : intervention et débat sur Fontex. Débat sur l’immigration consacré en particulier à Frontex, l’agence européenne pour la gestion et la coopération opérationnelle aux frontières extérieures.

Pour tout renseignement:

http://www.antirep86.fr

soiree antirep a poitier

 

soirées de soutien coop’equita

Les deux soirs il y aura des concerts, PANG PUNG musique indonésienne, et SEX DRUGS AND REBETIKO musique populaire grecque, des boissons et des sandwiches locaux.

A Bordeaux, le vendredi 18 novembre, la soirée débutera vers 19h et les concerts vers 20h à l’athénée libertaire.

A Bourdeilles, le samedi 19 novembre, la soirée (qui se déroulera à la salle des fêtes)commencera à 18h00

  Une rencontre avec les producteurs de la coop’equita (coopérative alimentaire à Bordeaux, autogérée par les syndicalistes de la CNT, dont les paysans du STTE Dordogne), suivie d’un repas sur réservation (s’inscrire auprès d’axel 06 98 89 78 78) à 19h30, puis des concerts à 21h (qui seront eux-mêmes suivis d’un boeuf, amenez vos instruments…).

Cette soirée fait suite à un contrôle subi le 23 juillet dernier à la coop’equita.

La répression des fraudes nous a forcé à souiller 115kg de viande d’agneau non estampillés par un abattoir, un gaspillage scandaleux dont la suite « répressive » est encore attendue.

Plus de deux mois après le contrôle, on n’a reçu qu’un rapport de contrôle pointant les aspects non conformes de la coopérative.

On ne sait donc pas encore quelles en seront les conséquences (notamment financières).

Dans le doute et de manière à constituer un fonds de réserve pour la coop’équita, on organise ces concerts de soutien.

A la coop’équita, nous pensons que les circuits courts sont les seuls capables d’assurer une garantie aux mangeur.euse.s sur la qualité des aliments qu’ils achètent.

Nous estimons par ailleurs que certaines obligations faites aux paysan.ne.s relèvent plus de logiques commerciales et/ou à tendance totalitaire que sanitaires, que ce soit par rapport aux cultures végétales :

-contrôle des semences (catalogue officiel) et des plantes médicinales…

ou à l’élevage :

-obligation de passage dans un abattoir « agréé », normes sévères (couteuses) et en évolution constante pour la découpe et la transformation, et récemment le puçage électronique obligatoire des brebis et des chèvres.

 

En espérant vous voir nombreux.ses les 18 et 19 novembre prochains, salutations paysannes et libertaires, le STTE 24/33