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Kommuniqué Village Kon’kret

 

Nous nommés par la presse bourgeoise servile de l’état « squatteurs taggeurs du collectif informel Village Kon’kret » informons les individu Es, collectifs, comités de soutien …

Par ce communiqué de notre assignation en justice au tribunal correctionnel de Périgueux,le 5 octobre 2011 à 16H,
pour menace de mort envers les représentants de l’état, dégradations graves de biens publics et dégradations de biens privés.
Solidaires de tous les actes et actions pour la guerre sociale, nous nions les faits qui nous sont reprochés.
« Ceux qui veulent nous soutenir, sous quelque forme que ce soit, peuvent… »

Les 4 « inkulpés »du Village

 

e-mail : village.konkret@riseup.net

 

komuniké

 

pour le droit de manifester…

Pour la défense des libertés publiques Pour le droit de manifester Contre la criminalisation des militantEs

Le 8 juin 2011, RESF 63 appelait à un rassemblement pacifique devant la préfecture de Clermont-Fd.

Ce rassemblement a contribué à l’action aboutissant à la décision de la cour européenne des droits de l’homme, de libérer la famille Sylejmani du centre de rétention de Toulouse.

En représailles, Marie-Luce Pouchard et Corinne Mialon ont été entendues au commissariat de police le 16 juin.

A l’issue de cette audition, le procureur de la République a décidé de les convoquer ultérieurement afin de leur infliger un rappel à la loi. Il leur est reproché de n’avoir déclaré ce rassemblement que la veille et non trois jours à l’avance, comme le voudrait le décret-loi du 23 octobre 1935, héritage pourtant tombé en désuétude, d’une sombre période de notre histoire.

Au moment même où la préfecture ne respecte pas ses propres devoirs en matière d’hébergement des demandeurs d’asile et de protection de l’enfance, cette poursuite pénale apparaît comme la volonté de faire taire celles et ceux qui, chaque jour plus nombreux, s’indignent et dénoncent l’horreur de la politique du gouvernement à l’égard des étrangers sans papiers et des demandeurs d’asile.

Le nouveau Préfet d’Auvergne prétend-il ainsi faire taire toutes celles et tous ceux qui s’élèvent contre les atteintes au respect des Droits de l’Homme, des Droits des enfants, des libertés fondamentales… ?

Cette tentative d’intimidation confirme le climat de répression tout azimut contre l’ensemble de l’action militante, qu’elle soit associative, syndicale ou politique.

C’est notre droit légitime à l’indignation et à la protestation individuelle et collective qui est visé.

C’est un pas supplémentaire dans la restriction de la liberté d’expression et l’affirmation de la toute puissance sécuritaire.

Aujourd’hui, pour flatter l’électorat le plus xénophobe, l’Etat et son Préfet tentent d’entraver la défense des droits des sans-papiers.

Demain, il tentera de museler l’ensemble du mouvement social, associatif, politique et syndical.

Nous ne pouvons pas l’accepter et nous déclarons en résistance contre cette dérive !

Nous n’acceptons aucun recul sur la liberté de manifester.

Nous revendiquons le droit au rassemblement spontané

Nous exigeons l’annulation des procédures engagées contre Marie-Luce et Corinne

Nous revendiquons l’abrogation du décret-loi du 23 octobre 1935.

Pour la défense des libertés publiques Manifestation unitaire Samedi 25 juin 15 H Place Delille Clermont-Ferrand

Signataires : RESF, RUSF, LIGUE DES DROITS DE L’HOMME, DAL, CIMADE, MNCP-CHOM’ACTIF, CEMEA, CGT, CFDT, SOLIDAIRES, FSU, UNEF, SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE, SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE, EUROPE ÉCOLOGIE-LES VERTS, NPA, FRONT DE GAUCHE (PG, PCF, GU), ALTER ÉKOLO, BRUT DE BÉTON PRODUCTION

Appel à une semaine d’action et de solidarité avec les « otages » de Khimki

Nous appelons tous les gens qui ne sont pas insensibles à l’injustice, d’être solidaires des militants persécutés Denis Solopov, Maxime Solopov et Alekseï Gaskarov. Ils sont devenus otages d’une
histoire hallucinante autour de la forêt de Khimki – histoire de l’opposition de la société civile russe en formation à la junte des fonctionnaires avares et corrompus. Cette histoire a fait une
triste publicité à Khimki, cette banlieue nord de Moscou, en Russie et ailleurs.

 

L’automne 2010, Alekseï Gaskarov et Maxime Solopov ont passé trois mois en prison suite à de fausses accusations portées contre eux ; actuellement, ces dernières ne tiennent pas debout devant le
tribunal. L’instruction a usé de menaces et de tortures, autant que de faux témoins (mouchards de la police). La prochaine audience pénale aura lieu le 14 avril.

 

Le jeune peintre Denis Solopov est détenu dans une maison d’arrêt de Kiev nommée « Loukianovka » (SIZO No 13) dans des conditions inhumaines, les prisonniers entassés dans leurs cellules doivent
dormir tour à tour.

Malgré le fait que Denis soit reconnu réfugié sous le mandat de l’UNHCR, et a donc le droit à la protection, le Service des migrations de l’Ukraine a refusé sa demande d’asile. Juste après ce
refus il a été arrêté, ce qui veut dire que le Service des migrations a abusé de son autorité, dénonçant Denis à la police locale… La durée de sa détention provisoire est de 40 jours et se
termine le 11 avril, après quoi il doit soit être libéré, soit mis en maintenu en détention en vue d’extradition, ce qui peut durer jusqu’à un an et demi.

 

Ces trois personnes sont persécutées pour une participation présumée à la manifestation du 28 juillet 2010 contre la déforestation destinée à faire place nette à la construction d’une autoroute à
péage reliant Moscou à St-Petersbourg et contre l’arbitraire de la municipalité de Khimki (dont le bâtiment avait été légèrement endommagé lors de l’action). Pourtant, cette manif a été une
riposte à l’attaque d’une bande d’extrême-droite payée par le sous-traitant contre le campement des éco-activistes [qui occupaient une partie de la forêt au niveau du chantier]. L’autoroute à
péage est construite d’après un plan dont le seul fondement est la corruption ; les uniques bénéficiaires sont quelques oligarques et des fonctionnaires pourris, ainsi que la direction du groupe
français « Vinci » qui dirige la construction de l’autoroute. Les défenseurs de la forêt et les militants sociaux de Khimki sont victimes d’agressions et de persécutions incessantes. Deux
journalistes et militants, Mikhaïl Beketov et Constantin Fetissov, ont été attaqués et gravement mutilés.

 

Partout en Russie et dans le monde entier, des gens luttent pour leurs droits sociaux, pour leur vraie liberté et non celle d’acheter et de vendre. La vie de la planète est partout menacée, mais
ni la catastrophe nucléaire au Japon, ni l’accident pétrolier dans le golfe de Mexique, ni les incendies des forêts russes n’arrêtent ceux qui ont soif de fric. Quand nous nous unissons, nous qui
pensons que le monde n’est pas à vendre, nous devenons plus forts. Deux fois déjà, des gens de divers pays et villes (des USA jusqu’en Chine) ont participé aux « Journées d’action internationales
en solidarité avec M. Solopov et A. Gaskarov ». Résultat, Maxime et Alekseï ont été mis en liberté, la déforestation et la construction de l’autoroute suspendues, de nouveaux réseaux de solidarité
se sont créés à travers le monde, au-delà des frontières.

 

Nous nous rendons bien compte que seuls, nous ne pourrons rien faire. C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui ne sont pas indifférents à pendre part à une nouvelle semaine d’action
internationale, du 2 au 9 avril 2011
. Faites des piquets de grève devant les ambassades d’Ukraine, revendiquez la mise en liberté immédiate de Denis Solopov. Organisez des manifs près
des ambassades de Russie, demandez d’arrêter les poursuites judiciaires contre Alexeï Gaskarov et Maxime Solopov et de stopper la déforestation à Khimki.

Manifestez devant les antennes du groupe « Vinci », exigez qu’ils renoncent au projet de construction de l’autoroute qui doit passer à travers la forêt de Khimki.

 

La solidarité est notre arme !

 

Veuillez nous faire part de vos actions solidaires, envoyez-nous les copies de vos lettres, télécopies et publications à l’adresse électronique : info at khimkibattle point org

 

Pour plus d’information :

http://khimkibattle.org/

info at khimkibattle point org

Tel. : +7-915-212-74-17

 

Campagne pour la libération des otages de Khimki

 

Source : Indymedia Paris

Mais que va faire l’Europe forteresse maintenant ??

Les 27 pays membres de l’UE, faisant confiance à Mouammar Kadhafi, la plupart l’ayant d’ailleurs reçu en grande
pompe, devront-ils trouver un autre pays respectueux des Droits de l’être humain pour se soulager de leur plus
grande occupation et inquiétude : le « flux migratoire »?   Comment faire pour poursuivre l’externalisation de sa politique d’asile ?
Il faudra trouver d’autres pays partenaires comme c’est déjà le cas pour la Mauritanie, le Maroc et l’Algérie qui
ont obtenu, notamment du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), des moyens pour
gérer des camps. 
L’UE a déjà sous-traité une partie mais aimerait tant que tous les migrants soient bloqués à ses frontières.
Ils auraient alors le loisir de séjourner dans des camps gérés hors Union où les « formalités » peuvent se faire
en toute tranquillité, loin des yeux des citoyens et de la presse.

Tranquilles, sur financement de l’UE à qui cela évite par ailleurs des expulsions coûteuses que certains osent même réprouver

 Et que va-t-il advenir du traité d’amitié entre l’Italie et la Lybie? 
Que va faire la Lybie si la Commission européenne ne lui paie plus les 20 millions d’euros annuellement?
Va-t-elle poursuivre ses renvois des exilés dans leur pays d’origine comme c’est le cas actuellement? 

 

 

Ginou (21 mars 2011) (source d’inspiration A. Blanpain fév.2011)

ARRÊT DES EXPULSIONS (BELGIQUE)

Réunion le 28 mars pour arrêter les expulsions à l’aéroport par tous les moyens possibles.

 

PROPOSITIONS BIENVENUES.

19 heures, au GESU, rue Traversière, 2 à St Josse (Botanique)
Voix Sans Frontières/Stemmen zonder Grenzen est à la recherche de volontaires désirant visiter des détenus en centre fermé et/ou aller à l’aéroport parler avec les passagers des vols susceptibles
d’être utilisés pour une expulsion et/ou proposer d’autres actions.

Qu’est ce que Voix Sans Frontières/ Stemmen zonder Grenzen (VSF/SZG) ?

VSF/SZG est un groupe de volontaires qui tentent, autant que possible, de relayer à l’extérieur des centres fermés la voix des migrants qui y sont enfermés et sont menacés d’expulsion.

En portant à l’extérieur leurs récits, nous essayons de les soutenir et de résister à la politique actuelle de migration « à la petite semaine ».

En effet, enfermer les migrants ne change en rien les raisons qui les poussent à l’exil. C’est pourquoi nous recherchons des volontaires pour :

Pouvoir visiter des migrants détenus

De nos jours, des centaines de migrants sont détenus dans des centres fermés tels que le 127bis à Steenokkerzeel, « De refuge » à Bruges ou encore les centres fermés de Vottem près de Liège ou de
Merksplas.

 

La plupart d’entre eux n’ont pas ou peu de visites et sont ainsi isolés, tenus à l’écart de la société. Par une pression physique et psychologique quotidienne, les autorités tentent de les
forcer à retourner dans les pays qu’ils ont fuis.

 

Les visiter créé un pont entre eux et l’extérieur, leur met du baume sur le cœur en les sortant de leur isolement, et permet de récolter des informations importantes.

Aller à l’aéroport parler avec les passagers

Quand nous apprenons qu’un migrant désire résister à son expulsion, nous essayons alors d’aller parler avec les passagers du vol sur lequel il serait expulsé.

Nous leur expliquons la situation du migrant et les manières de protester s’ils désirent s’opposer à une expulsion sur leur vol..

Imaginer plein d’autres actions

Il est important que les gens viennent sur place pour que l’on voit combien sont motivés par ce(s) projet(s). Si réellement ce n’est pas possible ce soir là, n’hésitez pas à nous envoyer un mail
à cette adresse pour nous faire part de vos envies:

 

Voiceswithoutborders@riseup.net

 

 

Pas de frontières, pas d’états,

arrêt des expulsions!

 

NL

« Appel à la grève de l’obéissance » à la prison du Mans – 10 mars

« Appel à la grève de l’obéissance » à la prison du Mans – 10 mars

Voici le tract de revendication écrit par des prisonniers du bâtiment MA2 de la maison d’arrêt du Mans – Les Croisettes
avant leur action du 10 mars dernier :

Appel à la grève de l’obéissance

 

 

Aujourd’hui, le jeudi 10 mars 2011, nous vous informons que nous ne remonterons pas de la cour de promenade au terme de
l’heure prévue.

Nous maintiendrons cette grève de l’obéissance jusqu’à ce que nous obtenions un résultat concernant nos revendications
locales :

— Trois parloirs par semaine, sans surveillance pour tous, sans limitation du nombre de visiteurs, sans permis de visite
pour les enfants en bas âge, sans suppression des parloirs pour cause de retard ;

— L’affectation d’un dentiste dans la prison ;

— La mise en place d’une surveillance indépendante sur les problèmes liés à la privatisation du service des cantines
;

— Des horaires «portes ouvertes» pour chaque étage.

 

À tous ceux qui s’étonneront du moyen d’action utilisé : vous avez raison, il est sans commune mesure avec les ravages que
la prison génère chez nous depuis des années. Il ne nous permettra pas de remuer, par un rapport de force durable, la boue de la bureaucratie pénitentiaire.

 

Mais les mensonges répétés dont l’administration locale use pour nous tenir, l’isolement ressenti et vécu, la façon dont
des petits chefs nous font subir leurs pouvoirs, tout ceci nous contraint à réagir.

 

Et malgré la dérision de notre réaction, ceux qui connaissent la prison le savent, nous aurons demain les honneurs de cette
répression humaniste tant vantée du ministre des Affaires étrangères : transferts, cachots, tabassage par les ÉRIS.

 

À tous ceux qui s’étonneront de la mesquinerie de nos revendications, eut égard à tout ce qui se fit sur les prisons : vous
avez raison, il n’y a rien à garder. C’est pourquoi nous ajoutons les deux revendications suivantes :

— Libération des personnes emprisonnées sans condamnation !

— Destruction de toutes les prisons !

 

Elles sont un message à tous les taulard-es potentiels, à tous nos proches, à tous les exclus, les grévistes, les
défaillants, les sans papiers, sans grade et sans frontières.

 

La prison est cet outil de gestion des chômeurs, cet outil de gestion de la peur, cette confiscation de vos liens par la
police, de votre responsabilité par la justice.

Ce laboratoire de la surveillance et du contrôle. Elle est ce verrou qui vous enferme par sa menace. Or ce verrou, si
incassable dans notre situation, il vous est vulnérable,

 

 

BRISEZ-LE, FAITES-LE SAUTER !

 

 

 

 

 

 

Des détenus du bâtiment MA2 de la maison
d’arrêt Le Mans – Les Croisettes (72)

 

 

Cet appel a été diffé dans le centre-ville du Mans et devant la maison d’arrêt. Il a également été repris dans le journal Murmure (journal apériodique diffusé devant la maison d’arrêt d’Angers).

 

Sur l’abolition du système pénal : Pourquoi faudrait-il punir ?

Parution d’une version abrégée de ce texte de Catherine Baker en format brochure et téléchargeable sur infokiosques.net

 

http://infokiosques.net/IMG/arton578.jpg

 
« La punition est-elle nécessaire à la justice ?

Le droit pénal, par définition, est fondé sur la peine. Une peine est une souffrance qu’on inflige. Est-ce bien de faire du mal à quelqu’un ?

Est-ce intelligent ? Utile ? À qui ?

Personne n’ose plus dire que la prison permet aux bandits de s’amender. Elle ne sert qu’à une seule chose qu’elle réussit d’ailleurs fort bien : punir. Même les plus timides réformateurs se
heurtent à cette évidence, adoucir les cruautés de l’incarcération s’oppose forcément à son principe : elle est une peine, elle est faite et uniquement faite pour punir le coupable, pour lui
être pénible.

Pourquoi punir ? »

 

Le texte intégral est téléchargeable ici : http://tahin-party.org/baker.html