Les 27 pays membres de l’UE, faisant confiance à Mouammar Kadhafi, la plupart l’ayant d’ailleurs reçu en grande
pompe, devront-ils trouver un autre pays respectueux des Droits de l’être humain pour se soulager de leur plus
grande occupation et inquiétude : le « flux migratoire »? Comment faire pour poursuivre l’externalisation de sa politique d’asile ?
Il faudra trouver d’autres pays partenaires comme c’est déjà le cas pour la Mauritanie, le Maroc et l’Algérie qui
ont obtenu, notamment du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), des moyens pour
gérer des camps.
L’UE a déjà sous-traité une partie mais aimerait tant que tous les migrants soient bloqués à ses frontières.
Ils auraient alors le loisir de séjourner dans des camps gérés hors Union où les « formalités » peuvent se faire
en toute tranquillité, loin des yeux des citoyens et de la presse.
Tranquilles, sur financement de l’UE à qui cela évite par ailleurs des expulsions coûteuses que certains osent même réprouver
Et que va-t-il advenir du traité d’amitié entre l’Italie et la Lybie?
Que va faire la Lybie si la Commission européenne ne lui paie plus les 20 millions d’euros annuellement?
Va-t-elle poursuivre ses renvois des exilés dans leur pays d’origine comme c’est le cas actuellement?
Ginou (21 mars 2011) (source d’inspiration A. Blanpain fév.2011)